Histoires de la pensée apocalyptique

321 juin 2024


Restitution publique
jeudi 20 juin – 19h
Studio de création du TnBA

Guillaume Bailliart comédien et metteur en scène

Le comédien et metteur en scène Guillaume Bailliart entraîne les élèves de la Promotion 6 dans un parcours de jeux autour de la notion d’apocalypse. Loin d’une vision collapsologique ou mystique, les témoignages des apprenti·es comédien·nes deviennent matière à écriture pour questionner un rapport intime à l’Apocalypse : comment cette idée nous travaille et influence concrètement nos vies. Ce travail se poursuivra par une recherche autour de l’imagerie apocalyptique, qu’elle soit issue de documentaires, inscrite dans l’histoire de l’art ou de la culture pop. Le workshop s’orientera finalement vers une approche narrative de l’apocalypse, alors envisagée comme une structure fondamentale qui détermine nos imaginaires.


Guillaume Bailliart étudie au Conservatoire d’Avignon puis suit le cursus du compagnonnage-théâtre à Lyon, dont il sort victorieux en 2002. Il travaille ensuite comme interprète auprès de Michel Raskine (Huis- Clos, Périclès), Gwénaël Morin (Voyage à la lune, Les justes, Philoctète, Lorenzaccio…) et depuis 2011 Fanny de Chaillé (Je suis un metteur en scène japonais, Le Groupe, Les Grands…). En parallèle, il met en scène des écritures de plateau (Chronique 2 : les ours), des textes classiques remâchés (Résidus Richard 3), sa propre écriture (les Chevaliers), Witold Gombrovicz (Yvonne princesse de Bourgogne) successivement au sein de L’Olympique Pandemonium et de l’association nÖjd, deux structures qu’il a co-fondées.

En 2013, il crée le Groupe Fantômas et réalise une performance en solitaire : Tartuffe d’après Molière, puis il tente de réenchanter le monde, à commencer par le milieu cultuel, avec le démesuré projet Merlin d’après Tankred Dorst.

Il intervient souvent en tant que pédagogue, car la question du jeu est au centre de son travail, il coordonne notamment plusieurs stages autour de la figure du bouffon avec Ludor Citrik. Il est sollicité pour la mise en scène de La violence des riches, adaptation des travaux sociologiques des Pinçon-Charlot par la compagnie Vaguement compétitifs, et de Je ne suis pas une bête sauvage, cabaret sur l’œuvre d’Adolf Wöli du collectif l’Arbre Canapas. En 2019, il crée Désordre du discours, mis en scène par Fanny de Chaillé d’après Michel Foucault, met en scène Les Plutériens, space opéra commandé à Charles Pennequin par l’Ar et crée La Centrale en Chaleur avec Fantômas, adaptation du roman japonais de Genichiro Takahashi. À l’avenir, il planchera sur l’adaptation du roman de Céline Minard Faillir être flingué.