Écho

Durée Durée estimée 1h25
Salle Vauthier
À partir de 16 ans
1822 octobre
Théâtre
Durée Durée estimée 1h25
Salle Vauthier
À partir de 16 ans

 

 

À l’occasion des représentations d’Écho Vanasay Khamphommala, l’équipe du TnBA et les spectateur·ices vous proposent de partager les chansons qui ont accompagné leurs chagrins d’amour : découvrez leur playlist pour guérir collectivement de nos peines intimes. Bonne écoute !

Texte, dramaturgie et performance Vanasay Khamphommala, artiste compagnonne

déconseillé aux moins de 16 ans

À partir du mythe de la nymphe Écho, Vanasay Khamphommala déjoue les stéréotypes de la souffrance amoureuse dans une performance-rituel portée par une équipe de performeur·euses transdisciplinaires.
Création / Coproduction

Écho, dans Les Métamorphoses d’Ovide, est une figure incontournable du désespoir amoureux, celle dont le chagrin éternel bouleverse. Condamnée à être muette, elle se meurt de ne pouvoir déclarer son amour à Narcisse. Mais cette esthétisation d’une souffrance, en l’occurence féminine, blanche, hétérosexuelle, n’est-elle pas suspecte ?
Habitée depuis longtemps par la question de la métamorphose Vanasay Khamphommala, artiste compagnonne, continue son exploration de l’oeuvre d’Ovide dont Écho constitue le quatrième volet.
Performeuse, chanteuse baroque, autrice, elle réunit autour d’elle quatre performeur·euses pour une cérémonie inédite qui vise à crever l’abcès stéréotypé du chagrin amoureux. Peuplée de voix, de sons, de mots et de cris, elle invente un rituel pour exorciser les peines. Celles d’Écho. Et les nôtres. La musique y occupe plus que jamais une place prépondérante, avec la rencontre parfaitement inattendue entre Gérald Kurdian, électron libre de la scène musicale et Natalie Dessay qui poursuit ici son exploration de nouvelles formes artistiques. Résolument transdisciplinaire, cette oeuvre rebat les cartes des mythes et de l’esthétique théâtrale. Vanasay Khamphommala fait voeu de tout s’y autoriser : le kitch des sitcoms comme le tragique solennel, le ridicule, les larmes et les silences. Avec le désir absolu de repousser encore et toujours les limites de la transformation des corps et des récits.
 

Avec
Caritia Abell
Natalie Dessay
Pierre-François Doireau
Vanasay Khamphommala

et la participation de comédiens amateurs

Collaboration artistique Théophile Dubus et Paul B. Preciado
Musique et son Gérald Kurdian
Scénographie Caroline Oriot
Lumière Pauline Guyonnet
Costumes Céline Perrigon
Régie générale Charlotte Girard
Régie son Antoine Layère
Régie lumière Michèle Milivojevic
Habilleuse Marion Montel
Administration Kelly Angevine
Production / diffusion Olivier Talpaert / En votre compagnie

Production Lapsus chevelü
Coproduction Théâtre Olympia - CDN de Tours ; Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine ; Maison de la Culture d’Amiens - Pôle européen de création et de production ; La Halle aux grains - Scène nationale de Blois ; Kampnagel, Hambourg
Avec le soutien et l’accompagnement technique des Plateaux sauvages - équipement culturel de la Ville de Paris Accueils en résidence CENTQUATRE-Paris dans le cadre du programme « 90m2 créatif » élaboré entre la Loge et le CENTQUATRE-Paris ; Sophiensäle - Berlin ; La Chartreuse - Centre national des écritures du spectacle
Avec le soutien du ministère de la Culture - DGCA
Avec le soutien du programme INSTINCT – Berlin
Lapsus chevelü est conventionnée par le Ministère de la Culture (DRAC Centre-Val de Loire). Ce spectacle bénéficie de la Convention pour le soutien à la diffusion des compagnies de la Région Centre-Val de Loire signée par l’Onda, la Région Centre-Val de Loire et Scène O centre