Là où je croyais être il n’y avait personne
(Les traités de la perdition)

Durée 1h15
Salle Vauthier
2125 mars
Théâtre
Durée 1h15
Salle Vauthier

Lauréat du prix du jury de la 13e édition du Festival Impatience

Conception Anais Muller et Bertrand Poncet

Révélation du Festival Impatience et d’Avignon, Anais Muller et Bertrand Poncet livrent un numéro de duettiste drôle et décalé où rôde le fantôme littéraire de Marguerite Duras.

Ange et Bert’ font du théâtre. Dans la vie et à la scène. Tout est un peu mélangé, et c’est ça qui les amuse. Dans le décor désuet d’une pièce à moquette et rideaux roses, ils s’attellent à écrire une histoire pour un prochain spectacle. Nait alors un dialogue à bâtons rompus, drôle, déroutant, nourri de saillies savoureuses et de mises en abyme du théâtre, qui les conduit sur les traces de Marguerite Duras.
Ce qu’ils creusent aux côtés de l’écrivaine n’a rien du biopic – et d’ailleurs comment cerner Duras ? C’est plus léger, plus poétique, plus trouble aussi. Ils ravivent tous ces lieux hantés par l’autrice, inventent une histoire tragique de frère et de soeur, un bal en Durassie, zigzaguent à vue entre le réel et la fiction, jusqu’à regarder le monde à travers les yeux de Duras. Jusqu’à devenir Marguerite…
Mais d’où vient ce duo lunaire, dont le travail n’a encore jamais été présenté à Bordeaux ? Anais Muller et Bertrand Poncet ont créé la compagnie Shindô en 2014. Dès son premier spectacle, Un jour j’ai rêvé d’être toi, le duo complice marquait par son potentiel déjanté et absurde. Là où je croyais être il n’y avait personne, deuxième volet de ses Traités de la perdition, souffle un vent vivifiant, un brin perché, sur le théâtre contemporain.

Avec
Anais Muller
Bertrand Poncet

Collaboration dramaturgique Pier Lamandé
Scénographie Charles Chauvet
Lumière Diane Guérin
Musique Antoine Muller et Philippe Veillon
Vidéo Romain Pierre
Administration SHINDO 

Coproduction Théâtre de la Passerelle Scène Nationale de Gap ; Le Théâtre d’Arles ; Le Théâtre du Bois de l’Aune, Aix-en-Provence ; La Comédie de Picardie et le soutien de la Chartreuse