Faire la nique
Dans le cadre du Festival des Cartes blanches
Spectacles gratuits, sans réservation
dans la limite des places disponibles
Un projet d'Apolline Clavreuil
Niki de Saint Phalle (nom propre)
1. Beaucoup d’informations dans un seul nom : l’enfance, la vieille aristocratie et le patriarcat, un joyeux bordel en somme.
2. La somme de ce bordel : artiste, performeuse, amoureuse, féministe.
Faire la nique (locution ; familier)
1. Faire un signe de mépris à quelqu’un, le braver ou s’en moquer.
2. Se moquer en haussant le menton promptement.
3. Posture d’attaque pour toute jeune comédienne qui en a marre du théâtre pensé par les mecs.
À partir de 4 œuvres majeures de l’artiste Niki de Saint Phalle (Les Tirs, Hon – une cathédrale, les Nanas et le Jardin des Tarots), 4 comédiennes s’emparent d’une manière de faire art par la poésie et la joie. Faire la nique, c’est 4 femmes qui occupent le théâtre pour s’aimer, jouir, créer, rigoler et lutter.
Il ne s’agit pas d’une autobiographie avec “entrée – plat – dessert”, enfance, doutes et succès en guise de digestif. Il ne s’agit pas non plus d’un hommage mortifère ou d’une conférence théâtrale. Il s’agit de questionner ce que les œuvres de Niki de Saint Phalle peuvent insuffler tant aux spectateur·ices qu’aux artistes sur scène. Sur un terrain balisé, à travers les balles, les installations et les jets d’eau, elles édifient leur propre terrain de jeu théâtral.
Un projet d’Apolline Clavreuil
Avec : Apolline Clavreuil, Vigga Sidénius Guldhammer, Pauline Rousseau, Marion Rozé
Assistanat à la mise en scène : Astrid Brulé
Création décors et costumes : Kuku Li Ruohan et Geonhee Kim
Assistanat scénographie et regards extérieurs : Mario de Miguel Conde
Chorégraphie : Salomé Vincent
Remerciements : Tom Levoir
Ce projet a été tutoré en dernière année par Grégoire Monsaingeon.