La fuite, mon fusil
(après Bartleby)
Dans le cadre du Festival des Cartes blanches
Spectacles gratuits, sans réservation
dans la limite des places disponibles
Un projet de Matthieu Bousquet
Aux prémices de cette création, il y a la nouvelle d’Herman Melville : celle de Bartleby, le scribe. Par sa langue, le copiste de Wall Street résiste à son employeur avec sa phrase, son fameux “I would prefer not to”.
Bartleby est la figure de la résistance passive et offre un échappatoire possible au capitalisme. Deux siècles plus tard, c’est par le langage aussi que s’est structuré ce monde sans alternative : NexT-Uber-ACT-flow.
Dans son livre Personne ne sort les fusils, Sandra Lucbert décrit le procès des dirigeants de France Télécom et analyse comment la machine managériale se met en place pour écraser les salarié·es, les rendre comme étranger·ère à leurs propres vies. C’est ici que commence – dans ce lieu désaffecté ? cette usine ? ce bureau ? ce théâtre ? – notre pièce, qui jongle entre le réel et le conte, d’une époque à une autre.
La fuite, mon fusil (après Bartleby) est une somme de fragments où s’entremêlent discours libéraux et envie de société libertaire. Par l’assemblage et le mélange de fictions et d’archives, notre création collective veut s’attaquer à ce monde qui vient après Bartleby, ce monde où “la barque de l’amour se brise contre la vie courante”.
Un projet de Matthieu Bousquet
Avec : Benoit Asnoune-Delbort, Laurie Atlan, Mario De Miguel Conde, Marion Rozé, Samuel Santos Aguiar
Ce projet a été tutoré en dernière année par Margot Alexandre.