L'alexandrin chez Molière
Workshop
du 17 septembre au 3 octobre 2025
Nous, les acteur·rices qui jouons des textes, sommes chargé·es de faire vivre des langues artificielles. Artificielles, parce qu'elles sont écrites par d'autres. Faire vivre ces langues me semble être au coeur de notre travail. Nous les parlons, traversons, pensons, ressentons, activons. Ce n'est pas facile !
Je propose donc, à travers l'étude et la mise en jeu de scènes de Molière, de s'initier à la pratique de l'alexandrin, langue spécifiquement artificielle puisqu'elle obéit à des règles formelles très strictes. Nous essaierons d'appréhender ces règles et de ne pas les subir. Nous tenterons de comprendre en quoi ce formalisme est un appui pour le jeu et non un empêchement. Nous saisirons, peut-être, que chez Molière, il y a un jeu DANS LA LANGUE.
Guillaume Bailliart
Guillaume Bailliart étudie au Conservatoire d’Avignon puis suit le cursus du compagnonnage-théâtre à Lyon, dont il sort victorieux en 2002. Il travaille ensuite comme interprète auprès de Michel Raskine (Huis- Clos, Périclès), Gwénaël Morin (Voyage à la lune, Les justes, Philoctète, Lorenzaccio…) et depuis 2011 Fanny de Chaillé (Je suis un metteur en scène japonais, Le Groupe, Les Grands…). En parallèle, il met en scène des écritures de plateau (Chronique 2 : les ours), des textes classiques remâchés (Résidus Richard 3), sa propre écriture (Les Chevaliers), Witold Gombrovicz (Yvonne princesse de Bourgogne) successivement au sein de L’Olympique Pandemonium et de l’association nÖjd, deux structures qu’il a co-fondées.
En 2013, il crée le Groupe Fantômas et réalise une performance en solitaire : Tartuffe d’après Molière, puis il tente de réenchanter le monde, à commencer par le milieu cultuel, avec le démesuré projet Merlin d’après Tankred Dorst.
Il intervient souvent en tant que pédagogue, car la question du jeu est au centre de son travail, il coordonne notamment plusieurs stages autour de la figure du bouffon avec Ludor Citrik. Il est sollicité pour la mise en scène de La violence des riches, adaptation des travaux sociologiques des Pinçon-Charlot par la compagnie Vaguement compétitifs, et de Je ne suis pas une bête sauvage, cabaret sur l’œuvre d’Adolf Wöli du collectif l’Arbre Canapas. En 2019, il crée Désordre du discours, mis en scène par Fanny de Chaillé d’après Michel Foucault, met en scène Les Plutériens, space opéra commandé à Charles Pennequin par l’Ar et crée La Centrale en Chaleur avec Fantômas, adaptation du roman japonais de Genichiro Takahashi. À l’avenir, il planchera sur l’adaptation du roman de Céline Minard Faillir être flingué.
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